Le tribunal correctionnel de Paris a rejeté toutes les charges qui pesaient sur Olivier Dussopt dans l’affaire de favoritisme. Le PNF (Parquet national financier) a fait appel de la relaxe de l’ancien ministre
Olivier Dussopt a été jugé pour des soupçons de favoritisme dans l’attribution du marché public de l’eau en 2009 lorsqu’il était maire d’Annonay, en Ardèche.
Comme le rappelle France Info, le PNF a requis dix mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende contre lui durant son procès en novembre. Le tribunal correctionnel de Paris a pourtant rejeté toutes les charges pesant sur l’ancien ministre, en considérant qu’il n’a fourni "aucune information privilégiée" au groupe de fourniture et de traitement de l’eau Saur lors d’un appel d’offres.
Mercredi 24 janvier, le PNF a fait appel de cette relaxe de l’ex-ministre. Cette décision a été annoncée une semaine après le verdict de la 32e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire.
Dans un communiqué, le procureur de la République financier, Jean-François Bohnert, a précisé que cette décision soulève "des questions de droit au regard du délit de favoritisme, qui méritent d’être soumises à l’examen de la cour d’appel".
Il a aussi indiqué faire appel de la relaxe d’Olivier Brousse, ex-directeur général de la Société d’aménagement urbain et rural (Saur), et de celle de la Saur elle-même, des chefs de favoritisme, complicité et recel de délit.
> A lire aussi : Soupçons de favoritisme : le ministre du Travail Olivier Dussopt se défend