Mercredi 25 mai, le parquet de Paris a affirmé qu’il n’ouvrait pas d’enquête préliminaire "en l’état" sur les accusations de violences sexuelles visant Damien Abad, le nouveau ministre des Solidarités. Il estime ne pas disposer d’éléments "permettant d’identifier la victime des faits dénoncés".
Les accusations de viol contre le nouveau ministre des Solidarités, Damien Abad, fait jaser, mais le parquet de Paris a décidé de ne pas ouvrir d’enquête préliminaire, "en l’état". Il ne disposerait pas "d’éléments permettant d’identifier la victime des faits dénoncés". C’est pourtant nécessaire pour démarrer des investigations.
"Le parquet de Paris ne donne pas de suite au courrier émanant de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles, faute d’éléments permettant d’identifier la victime des faits dénoncés et, dès lors, faute de possibilité de procéder à son audition circonstanciée", selon la déclaration relayée par les médias.
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Avec cette décision, le parquet applique la politique pénale mise en place depuis quelques années en matière de violences sexuelles. En effet, une enquête est systématiquement ouverte dès qu’une victime mineure au moment des faits est évoquée. Même sans plainte, les investigations sont lancées pour vérifier s’il n’y en a pas d’autres.
Dans le cas où les faits concernent des personnes majeures, le parquet se réserve la possibilité d’ouvrir une enquête si la ou les victimes le saisissent d’une plainte. Les appels à la démission de M. Abad se multiplient, mais le ministre ne compte pas quitter son poste. "Je n’ai jamais violé une seule femme de ma vie", a-t-il assuré lundi.
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