À la suite du procès en appel, un an de prison avec sursis a été requis contre l’ancien Président Nicolas Sarkozy.
Après la clôture du procès en appel de l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy devra attendre jusqu’à la prochaine Saint-Valentin, le 14 février 2024, pour connaître le verdict de la cour d’appel de Paris. A l’issue du deuxième procès qui s’est achevé jeudi 7 décembre, l’ancien président de la République est condamné à un an de prison ferme pour les dépenses démesurées de sa campagne présidentielle de 2012. Au terme du procès, ni Nicolas Sarkozy ni les autres prévenus n’ont choisi de s’exprimer, affirmant qu’ils n’avaient "rien à ajouter."
Dans cette affaire complexe, neuf personnes, y compris Nicolas Sarkozy, ont été rejugées depuis le 8 novembre. Contrairement à ses coprévenus, l’ex-chef de l’État n’est pas directement impliqué dans le système de fausses factures conçu pour dissimuler les dépenses excessives de sa campagne, dépassant les 43 millions d’euros, bien au-delà du plafond légal de 22,5 millions.
Le tribunal de première instance avait souligné dans son jugement de première instance que Nicolas Sarkozy avait continué d’organiser des meetings électoraux, malgré les avertissements concernant le dépassement légal puis effectif. Le président a vigoureusement nié toute responsabilité pénale devant la cour d’appel, qualifiant les accusations de "fables" et "mensonges". Son avocat, Vincent Desry, a plaidé pour sa relaxe, contestant la capacité du ministère public de " démontrer l’élément intentionnel " et " l’élément matériel " de l’infraction reprochée.
Source : 20minutes.fr