Lors de la campagne présidentielle de 2012, Jean-François Copé était le secrétaire général de l’UMP. En marge du procès sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy, l’actuel maire de Meaux n’a pas été condamné.
Nicolas Sarkozy a été condamné à un an de prison ferme, mais il conteste la décision. L’ex-Chef d’État a été reconnu coupable du "financement illégal" de sa campagne présidentielle en 2012. Il faut savoir que Mr Sarkozy est de nouveau présumé innocent en raison de la procédure d’appel.
Invité sur les ondes de RTL ce vendredi 1er octobre, Jean-François Copé, à l’époque secrétaire général de l’UMP, regrette : "on avait démarré en expliquant que c’était ’l’affaire Copé’, sans preuve". Et, "l’atterrissage de tout ça, c’est que ça n’est l’est pas du tout", c’est l’affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, a-t-il avoué en appuyant qu’il était important pour lui que la justice le reconnaisse.
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Actuellement maire de la ville de Meaux, Jean-François Copé avoue sa satisfaction : "la Justice m’a rendu mon honneur". Si le tribunal a jugé ‘défaillants’ les contrôles du parti, l’ancien secrétaire général de l’UMP avoue que lorsqu’il y a une défaillance, "a posteriori, c’est toujours évident".
"L’organisation du parti visait à l’époque à une séparation complète des opérations politiques ou comptables", assure-t-il, insistant : "si j’avais été alerté, je l’aurais fait arrêter à la minute même".
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