Lors d’un point de presse, le président de la commission d’enquête sénatoriale Philippe Bas a estimé que "la sécurité du président de la République a été affectée".
A l’occasion d’une conférence de presse, mercredi, Philippe Bas a évoqué l’existence de "dysfonctionnements majeurs au sein des services de l’État" par rapport à l’affaire Benalla, rapporte RTL. Le président de la commission d’enquête sénatoriale a tenu à souligner que toute cette affaire n’aurait jamais existé si Alexandre Benalla avait été sanctionné de façon appropriée le 2 mai 2018.
Dans son rapport sur l’affaire Benalla rendu mercredi, la commission d’enquête sénatoriale a soulevé des cas problématiques dans le domaine de la sécurité du président. La commission tient à souligner que "des pouvoirs excessifs ont été laissés à un collaborateur inexpérimenté". Elle a aussi mis le doigt sur "un sérieux manque de précaution dans la prévention des conflits d’intérêts de certains collaborateurs".
Selon Philippe Bas, la sécurité d’Emmanuel Macron "n’est pas une affaire personnelle". Le président de la commission d’enquête sénatoriale rappelle que la sécurité présidentielle "regarde tous les Français et doit être au niveau des meilleurs standards internationaux".
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