Pour rappel, la députée écologiste Sandrine Rousseau a rapporté, il y a quelques jours, sur France 5 avoir reçu une femme qui accusait le secrétaire national d’EELV, Julien Bayou, de "comportements de nature à briser la santé morale des femmes".
Après le déballage de Sandrine Rousseau, Julien Bayou s’est mis en retrait du groupe écologiste de l’Assemblée nationale, avant de décider de quitter le secrétariat national du parti. Concernant cette ‘affaire’ et sans doute d’autres qui y sont similaires, Éric Dupond-Moretti s’est exprimé sur France 2, mardi 27 septembre. Pour le garde des Sceaux, "c’est une véritable dérive à laquelle nous sommes en train d’assister là".
Il a ajouté que tant que Sandrine Rousseau "parle de barbecue, ce n’est pas mon périmètre, ça ne m’intéresse pas". Mais quand elle "veut parler justice, et qu’elle s’érige en autorité supérieure, je dis non". Le ministre de la Justice a lancé : "si vous avez des éléments Mme Rousseau, vous transmettez au procureur de la République".
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Éric Dupond-Moretti a aussi parlé du cas d’Adrien Quatennens (LFI) : "moi, je n’ai pas à intervenir sur une affaire qui est en cours. La justice est saisie, il faut que la justice fasse son travail". Mais l’affaire concernant Julien Bayou se relève problématique, puisqu’elle révèle que "chacun fait sa petite tambouille".
Dans des propos retranscrits par les médias comme Le Figaro, le ministre déplore : "nous allons arriver à une société de la délation qui va devenir insupportable".
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