Mise en cause dans le cadre d’une enquête sur des travaux soupçonnés d’être illégaux, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a assuré avoir reçu "le soutien immédiat" du président de la République et exclut toute démission.
Dans un entretien au Journal du Dimanche, la ministre de la Culture évoque le "soutien" du président et du Premier ministre.
Françoise Nyssen a tenu a clarifié l’affaire polémique entourant la maison d’édition Actes Sud, qu’elle dirigeait avec son mari avant son entrée au gouvernement. "L’enquête ne vise pas Françoise Nyssen ministre de la Culture, elle vise une société, Actes Sud", a-t-elle insisté. Elle a également déclaré ne pas avoir "songé à démissionner". La ministre souligne dans la foulée "le soutien immédiat" du président de la République, du Premier ministre et du gouvernement.
Toujours dans le JDD, le Premier ministre, Edouard Philippe, a réitéré son soutien envers la ministre de la Culture. Il a expliqué qu’il a appelé Françoise Nyssen après l’ouverture de l’enquête pour lui redire "mon soutien" et "les règles s’agissant de l’appartenance au gouvernement". Il a également assuré que "rien de sera bloqué" précisant que "vouloir l’exemplarité, c’est garantir que la justice puisse être saisie s’il y a lieu".
Selon des infos révélées par Le Canard enchaîné, Françoise Nyssen aurait agrandi le siège parisien de la maison d’édition Actes Sud sans aucune autorisation municipale. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer si les travaux d’agrandissement des bureaux en 1997 et à partir de 2012 respectaient le Code de l’urbanisme.