La porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, a commenté ce lundi l’affaire Abad en soulignant qu’il revient à "la justice de faire la vérité".
A l’occasion du compte-rendu du premier Conseil des ministres, Olivia Grégoire, interrogée par un journaliste sur l’affaire Abad, a tenu à souligner que "l’enjeu est l’établissement de la vérité". Et "c’est à la justice de le faire, ça n’est pas à moi, ni à vous", a aussi fait remarquer la porte-parole du gouvernement, rapporte Le Figaro.
Pour rappel, le média Mediapart a révélé ce week-end que le nouveau ministre des Solidarités, Damien Abad, était accusé de violences sexuelles. Dimanche 22 mai, Elisabeth Borne la Première ministre a assuré sur France Info que "bien évidemment", elle n’était pas au courant et avait découvert cette affaire via les révélations de Mediapart. La cheffe du gouvernement a par ailleurs indiqué : "Je peux vous assurer que s’il y a de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences". Un entretien a eu lieu entre Elisabeth Borne et Damien Abad dimanche soir.
De son côté, Olivia Grégoire a tenu à rappeler que la seule affaire de viol impliquant Damien Abad a été classée sans suite à deux reprises, en 2012 et en 2017. Cette responsable a ensuite poursuivi : "Aucun membre du gouvernement n’avait connaissance de ces faits". Selon toujours la porte-parole du gouvernement : "Tolérance zéro pour les délinquants sexuels, respect et écoute totale pour toutes les victimes présumées".
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