A partir de ce lundi 23 novembre, Nicolas Sarkozy comparaît à Paris dans l’affaire des "écoutes" ou affaire "Bismuth". A ses côtés, son avocat Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert.
Le procès s’ouvre ce lundi à 13h30 (heure française) et durera jusqu’au 10 décembre. Toutefois, comme le précise la presse française, il reste soumis aux problèmes de l’épidémie de coronavirus et pourrait être renvoyé suite à la demande de Gilbert Azibert, 73 ans, pour des raisons médicales.
Nicolas Sarkozy, 65 ans, dénonce un "scandale qui restera dans les annales", promettant d’être "combatif" devant le tribunal correctionnel de Paris, assurant qu’il n’est pas "un pourri".
L’affaire des "écoutes" trouve son origine dans un autre dossier judiciaire menaçant l’ancien président français. A savoir, des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 qui lui valent 4 mises en examen. En septembre 2013, les juges avaient décidé de placer Nicolas Sarkozy sur écoute et ils ont découvert, début 2014, qu’il utilisait une ligne secrète, sous le pseudonyme de "Paul Bismuth", pour communiquer avec Thierry Herzog.
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L’accusation a révélé que dans certains de leurs échanges, il y a un pacte de corruption : "Nicolas Sarkozy a, par l’intermédiaire de son avocat, envisagé d’apporter un ‘coup de pouce’ à M. Azibert pour un poste à Monaco qu’il convoitait - et qu’il n’a jamais obtenu".
Pour sa part, en contrepartie, le haut magistrat a fourni des informations secrètes sur une procédure engagée par Nicolas Sarkozy devant la Cour de cassation en marge de l’affaire Bettencourt.
A suivre…
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