La ministre de la Transition écologique estime qu’il faut une réflexion collective sur l’interdiction de la chasse aux mineurs.
Une jeune randonneuse de 25 ans a été tuée par une balle perdue à Cassaniouze, dans le Cantal (Auvergne-Rhône-Alpes), samedi après-midi, alors qu’elle se baladait avec son compagnon. La personne suspectée d’être à l’origine du tir est une adolescente de 17 ans, qui participait à une battue aux sangliers.
Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte et confiée à la brigade de recherche d’Aurillac. Le corps de la victime devait faire l’objet d’une autopsie. Quant à la jeune chasseuse, elle doit être déférée au tribunal ce mardi 22 février. Le parquet a affirmé, dimanche, qu’elle avait un permis de chasse en règle.
En France, la chasse est ouverte aux mineurs. Dès l’âge de 15 ans, ils peuvent accompagner un chasseur pour découvrir cette pratique. A 16 ans, ils peuvent légalement chasser seuls, et peuvent, dans ce cadre, détenir une arme de catégorie C ou D.
A la suite du drame survenu samedi, la ministre de la Transition est passée sur l’antenne de France Bleu Occitanie. Interrogée sur l’éventualité d’interdire la chasse aux mineurs, Barbara Pompili a répondu qu’il faut y réfléchir "collectivement". "Il faut qu’on pense au poids qu’on fait peser sur des mineurs", selon ses dires.
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