SIPA.com
Le chef du syndicat des gynécos a suscité la polémique au cours de la semaine dernière concernant l’IVG. En réaction, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a demandé un "état des lieux".
Le 11 septembre dernier, le président du Syndicat national de gynécologues ou Syngof a confié sa position sur l’Interruption Volontaire de grossesse. Il a considéré l’IVG ou comme un homicide, et il ne souhaite pas en pratiquer, a-t-il lancé. "Nous ne sommes pas là pour retirer des vies", avait-il martelé, invoquant sa clause de conscience.
A la suite de ces propos lancés il y a une semaine, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a demandé mardi, un « état des lieux ». Elle a annoncé cela sur l’antenne BFMTV. La ministre a voulu être sûre que l’IVG est accessible dans les agences régionales de santé.
Avec cet état des lieux, la ministre veut s’"assurer qu’il n’y a pas une augmentation du nombre de médecins qui font valoir la clause de conscience". Elle a toutefois confié que la stabilité du nombre d’IVG pratiqués en France signifie qu’il n’y a pas de difficulté d’accès.
L’accès à l’IVG doit être simple, a rappelé la ministre.