Emmanuel Macron a décidé de convoquer, à partir du mois de janvier prochain, une "Grenelle de la police" réunissant des représentants des forces de l’ordre, des élus et des citoyens.
Le secrétaire général du syndicat Unité-SGP-FO, Yves Lefebvre, a fait parvenir une lettre à Emmanuel Macron pour lui faire part de la colère qui a grondé au sein de la police après les propos du président dans l’interview accordée au média en ligne Brut.
A cette occasion, le chef de l’Etat a reconnu des contrôles au faciès, une remarque qui n’a pas plu aux policiers, informe La-croix.com.
Face à cette situation explosive et en réponse aux violences policières actuelles, Emmanuel Macron a alors décidé de mettre en place un "Beauvau de la sécurité" sur une réforme de la police. Cette Grenelle de la police verra la participation des représentants des forces de l’ordre, des élus et des citoyens.
Dans une lettre datée du lundi 7 décembre en réponse à Yves Lefebvre et consultée par l’Agence France Presse, Emmanuel Macron a indiqué : "J’y interviendrai personnellement".
"Il y a urgence à agir", a aussi tenu à souligner le chef de l’Etat qui a fait savoir avoir demandé à Gérald Darmanin de "recevoir" les syndicats de policiers pour peaufiner les propositions "dès que possible", rapporte TV5 Monde.
"Je souhaite avancer rapidement et concrètement pour améliorer les conditions d’exercice du beau et indispensable métier qui consiste à garder la paix", a aussi arguant le locataire de l’Elysée avant de conclure : "La France tient par ses policiers et ses gendarmes", "nous leur devons soutien et protection. J’y veillerai".
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