L’ancien président de la République française entend contester son contrôle judiciaire qui lui interdit le séjour dans plusieurs pays et de voir certains proches. Ce serait, d’après lui, une "question de principe".
Nicolas Sarkozy n’aura de cesse de clamer son innocence quant aux soupçons de financement libyens lors de sa campagne présidentielle en 2007. Après avoir été respectivement placé en garde à vue, mis en examen, l’ancien président de la République a annoncé son intention de contester le strict contrôle judiciaire qui l’entoure. La raison à cette contestation serait avant tout une "question de principe", selon l’ancien chef d’État français. Nicolas Sarkozy dispose désormais de dix jours pour contester ce contrôle judiciaire.
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Le contrôle judiciaire de Nicolas Sarkozy engendre plusieurs restrictions. L’ancien chef de l’État français ne peut pas voyager en Libye, Tunisie, Afrique du Sud et en Égypte. Par ailleurs, il lui est également interdit de contacter tout autre acteur de ce dossier, tel : Ziad Takkiedine, Alexandre Djouhri. Ses proches comme Brice Hortefeux, Claude Guéant et Bernard Squarcini sont également visés par cette restriction.
Dans le cadre de sa défense, Nicolas Sarkozy a donné une interview au journal télévisé ’TF1’. Lors de son passage, il a démonté point par point tous les éléments de ces soupçons de financement libyens pour la campagne présidentielle de 2017."Il n’y a pas de preuve matérielle. Il n’y a que la haine, la boue, la médiocrité, la malveillance, la calomnie", a assuré l’ex-président de la République française. "Je ferai triompher mon honneur", a conclu Nicolas Sarkozy.
Source : Europe 1