Alain ROBERT/SIPA
Manuel Valls dresse un sévère bilan de l’année écoulée du Parti socialiste. "C’est la fin d’un cycle", estime-t-il. Dans la foulée, l’ancien Premier ministre a tenu à apporter son soutien à Gérald Darmanin.
Invité politique de LCI, il y a quelques jours, l’ancien Premier ministre a évoqué les sujets brûlants qui ont marqués l’actualité ces derniers temps.
Au lendemain de la grande défaite du PS lors de la présidentielle de 2017, Manuel Valls avait affiché son soutien à Emmanuel Macron à travers le parti politique En Marche. En avril 2017, il avait appelé à une phase de "reconstruction" de la gauche, aujourd’hui, il annonce la mort du parti. "Je pense que le PS est mort, que c’est la fin d’un cycle", estime Manuel Valls. "Il faut réinventer quelque chose, c’est ce qu’il se passe avec En Marche", a-t-il précisé.
Manuel Valls a apporté aujourd’hui son soutien au ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, un "garçon de talent" visé par une enquête préliminaire suite à une accusation de viol, qu’il conteste. "Je ne préjuge de rien, il a évidemment mon soutien", a-t-il affirmé sur LCI. Il a également appelé la justice à aller "vite pour que Gérald Darmanin ne vive pas avec cette accusation infâme".
Manuel Valls reste intransigeant sur le sujet. Il appelle d’ailleurs à éviter que les djihadistes français rentrent en France. Ces derniers ne doivent pas être jugés en France, estime-t-il. Pour Manuel Valls, "on peut sans doute intervenir en cas de condamnation à mort, mais cela sera très difficile". "Ces gens ont pris les armes contre la France. Ils tuent ici, ils tuent là-bas", affirme-t-il. "C’est une forme de déchéance de nationalité", estime-t-il.
Voir l’interview dans son intégralité sur LCI