Le vice-président du Front national est poursuivi pour "abus de confiance" dans l’affaire des assistants d’eurodéputés frontistes.
Louis Aliot, ancien eurodéputé et l’un des vice-présidents du Front national, a été mis en examen vendredi 22 décembre pour "abus de confiance" dans l’affaire des emplois présumés fictifs d’assistants de députés européens du parti d’extrême droite.
Le député des Pyrénées-Orientales a été interrogé pour la première fois par un juge du pôle financier, au sujet de l’emploi, de juillet 2014 à fin février 2015, de son ex-assistant parlementaire Laurent Salles, déjà mis en examen pour "recel d’abus de confiance".
Dans cette affaire, le FN et plusieurs de ses dirigeants sont suspectés d’avoir cherché à faire des économies sur les finances frontistes en faisant salarier par le Parlement européen des assistants parlementaires qui travaillent en réalité pour le parti.
La présidente du FN et ex-eurodéputée Marine Le Pen et quatre assistants parlementaires étaient déjà mis en examen dans cette enquête qui vise 17 élus et une quarantaine de collaborateurs.