Une enquête pour "détournement de biens publics" vise actuellement l’ancien ministre de Sarkozy. Le député européen prend acte toutefois de ces accusations et fait état d’un "non-sujet ridicule".
Le vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Brice Hortefeux est accusé de "détournement de biens publics". Selon les soupçons qui pèsent sur lui, il aurait fait bénéficier à ses proches le service de protection normalement réservé aux personnalités. Sur le plateau de LCI ce mercredi 20 décembre, le député européen "assume" et apporte même des éclaircissements. "C’est un non-sujet ridicule qui puise son origine dans un écho inexact paru dans un hebdomadaire il y a un mois", estime-t-il.
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Début novembre, le quotidien Le Point avait rapporté que les horaires de travail d’un des gardes du corps de Brice Hortefeux étaient doublés, soit 387 heures de conduite au total. "Il devait régulièrement transporter sa mère, son épouse ou ses trois enfants", insiste le quotidien. Ces faits, le député européen les reconnaît en partie. Il assume avoir employé plus le garde du corps qui lui est administré. "Pas pour ma famille, pour des enfants mineurs, très ponctuellement, quelques minutes par mois, pas plus, voilà la réalité, mais je l’assume totalement", affirme-t-il.
Cette décision serait motivée par un désir de protection de ses proches. D’après Brice Hortefeux, le poste stratégique qu’il occupait dans le gouvernement pourrait lui valoir beaucoup de haineux. À cela, le député européen fait référence à "l’extradition d’un homme suspecté de terrorisme". "Je suppose qu’honnêtement lui-même, ses proches, ses complices s’il en avait, ne doivent pas me porter dans leur cœur", conclut Brice Hortefeux.
Source : LCI