Le leader nationaliste indique que les conditions afin de régler « la question corse de façon apaisée » n’ont jamais été aussi agréables.
Lors du second tour des élections territoriales en Corse, ce dimanche, la coalition nationaliste Pè a Corsica ou « Pour la Corse » l’a largement remporté, avec 56,5% des suffrages exprimés. En effet, ils ont quasiment devancé la liste régionaliste de droite de Jean-Martin Mondoloni de 40 points qui n’avait obtenu que 18,29%. Quant à la LREM menée par Jean-Charles Orsucci, elle n’a atteint que 12,67% des suffrages. Par contre, Valérie Bozzi avec LR n’obtient que 12,57% des voix.
En principe, les 63 futurs élus de cette nouvelle collectivité unique de Corse (CTU) vont remplacer les 51 élus de la Collectivité territoriale de Corse, les 30 conseillers départementaux de Haute-Corse ainsi que les 22 de Corse-du-Sud. Ils exerceront jusqu’en 2021, année à laquelle les Corses revoteront.
Dimanche soir, Édouard Philippe, Premier ministre français, a appelé le leader autonomiste corse, Gilles Simeoni, afin de le féliciter et lui indiquer sa « disponibilité » à le recevoir le plus rapidement possible à Paris selon les termes de Matignon.