L’ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti justifie son départ du Parti socialiste par une preuve que le parti ne "fonctionne plus que comme un clan".
Après avoir passé onze au sein du PS, Aurélie Filippetti annonce son départ définitif. L’ancienne ministre de la Culture l’a annoncé jeudi 7 décembre. "Je confirme que je quitte le PS. J’ai eu la preuve que ce parti ne fonctionne plus que comme un clan. Quant à la fédération de Moselle, elle est totalement corrompue. Je ne veux plus rien avoir à faire avec elle", a-t-elle expliqué au site Lorraine actu. L’ex-députée de Moselle a pris la décision de se focaliser sur ses activités professionnelles après avoir été visée par une procédure d’exclusion par la fédération de Moselle.
Aurélie Filippetti, ayant adhéré le parti socialiste en 2006 exerce actuellement en tant que professeure de littérature à Sciences Po Paris et à l’ESJ de Paris. Si elle est en retrait de la vie politique de parti, elle a toutefois rejoint le mouvement européen DIEM 25 de Yanis Varoufakis, ex-ministre grec des Finances. A la mi-octobre, l’ancienne ministre de la Culture a déjà dénoncé une purge politique au Parti socialiste, rappelle France Soir. L’ex-compagne d’Arnaud Montebourg y voit vraiment un mouvement presque de purge politique avec les personnes ayant défendu une ligne plus à gauche que celle du parti ces dernières années. La mesure d’exclusion à son encontre remonte à l’époque où elle a soutenu une liste socialiste dissidente lors des dernières sénatoriales.
Ancienne ministre de la Culture de 2012 à 2014, dans les gouvernements de Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, Aurélie Filippetti a finalement divorcé d’avec le PS. Après avoir quitté le gouvernement en août 2014, elle a rejoint son siège de députée de Moselle. Elle a perdu au premier tour des législatives de 2017 face au Front national.
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