D’après le vice-président du Front National Nicolas Bay, Marine Le Pen ne veut pas conduire la liste FN aux élections européennes prévues en 2019.
Marine Le Pen "a dit elle-même qu’elle ne le souhaitait pas (être tête de liste) parce que maintenant elle est élue à l’Assemblée nationale où elle mène en première ligne le combat pour la défense des Français dans cet hémicycle-là", a affirmé sur franceinfo le vice-président du FN et député européen Nicolas Bay.
La patronne frontiste est mise en examen depuis le 30 juin dernier pour ’abus de confiance’ et ’complicité d’abus de confiance’ dans une affaire concernant des assistants parlementaires de députés européens du parti. Dix-sept élus européens de son parti sont visés par une investigation en Métropole touchant une quarantaine d’assistants.
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Comme le note la presse française, pendant les dernières européennes en 2014, le FN était arrivé pour la première fois en tête d’une élection française avec 24 des 74 sièges dévolus à la France. Le parti d’extrême droite a devancé l’UMP (20) et le Parti Socialiste (13).
Pour l’échéance de 2019, l’exécutif proposera le retour du ’mode scrutin’ par liste nationale, mettant de côté le système des circonscriptions multirégionales, avec l’approbation des principaux partis politiques y compris le Front National.
Par ailleurs, Nicolas Bay n’a pas donné de détail quant à la position de sa formation politique au sujet de la sortie de l’euro. "Le but c’est de retrouver une monnaie qui serve l’économie et de retrouver une souveraineté monétaire", a-t-il affirmé en concluant : "il y a différents moyens d’y parvenir. A la fois en gardant l’euro et peut-être aussi en en sortant".
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