Jeudi soir, les députés ont validé la hausse du prix de tabac prévue dans le budget de la Sécurité sociale.
La promesse de l’exécutif d’augmenter le prix du tabac a été validée par l’Assemblée, jeudi soir. La hausse prévue du prix du tabac est de 10 euros le paquet de cigarettes d’ici fin 2020.
D’abord le paquet va connaître une hausse d’un euro en mars 2018 puis de 50 centimes en avril et novembre 2019. Ensuite, la hausse du paquet sera de 50 centimes en avril 2020 et de 40 centimes en novembre 2020.
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Pour justifier cette augmentation du prix du tabac, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a tenu à indiquer qu’il s’agit d’insister sur un ‘lien absolu entre l’augmentation du prix et la réduction du tabagisme’. La ministre a, par ailleurs, rappelé que lors des deux présidences précédentes avec Sarkozy et Hollande, aucune ‘mesures très courageuses sur les prix du tabac’ n’a été prise. Durant leurs quinquennats, la consommation du tabac n’a connu de réduction significative, a indiqué la ministre. Pourtant dans les autres pays européens, ils ont réussi à réduire le taux de tabagisme.
En réaction à cette hausse du prix du tabac, de nombreux élus républicains n’ont pas manqué de donner leur avis. A l’instar de Jean-Luc Reitzer qui, certes a trouvé la mesure ‘louable’ mais il estime que les ‘acteurs importants pour le monde rural’ vont en souffrir. Il a tenu à souligner que cette frange de la population va ‘de nouveau connaître des mois, voire des années très difficiles’. Agnès Buzyn a alors riposté à ce genre de remarque en soulignant qu’il faut ‘arrêter d’opposer stérilement les buralistes avec les objectifs de santé publique’.
(Source : 20 minutes)
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