Des perquisitions ont été menées mercredi matin au siège du MoDem, dans le cadre de l’enquête sur les assistants parlementaires fictifs.
Le siège du parti présidé par François Bayrou a été perquisitionné mercredi 18 octobre dans le cadre de l’enquête sur les assistants parlementaires européens. En juillet, une enquête préliminaire contre X pour abus de confiance et escroquerie avait été ouverte.
Le 9 juin dernier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire après le signalement d’un ancien collaborateur du Mouvement Démocrate (MoDem). Celui-ci affirme que son emploi en tant qu’assistant parlementaire de l’ancien eurodéputé Jean-Luc Bennahmias n’avait pas d’ancrage dans la réalité. Le parti centriste a immédiatement contesté en déclarant avoir respecté "toutes les règles". Entendu comme témoin le 11 juillet, le président du Front démocrate avait assuré qu’il n’y avait aucune preuve d’une irrégularité concernant les embauches de ses assistants parlementaires européens.
Une dizaine d’assistants parlementaires d’eurodéputés du parti centriste sont soupçonnées d’avoir travaillé uniquement pour le parti, ce qui est interdit par le règlement du parlement européen. Cette enquête avait conduit le ministre de la justice François Bayrou, mais aussi les ministres des affaires européennes Marielle de Sarnez, et des armées Sylvie Goulard, également membres du MoDem, à quitter le gouvernement. Au cours d’une conférence de presse, le 21 juin, François Bayrou avait assuré qu’il n’y avait "jamais eu d’emplois fictifs" dans son parti, évoquant "une affaire de dénonciations anonymes" dont il était "la véritable cible".
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