La ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé l’octroi de 138 euros d’aide mensuelle aux familles les plus démunies.
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a déclaré sur BFMTV souhaiter soutenir les familles les plus pauvres, incapables de financer la garde de leur enfant. L’exécutif a alors pris la décision d’accorder une aide supplémentaire d’une valeur de 138 euros à cette frange de la population. Il faut souligner que ce soutien financier est associé à la hausse de "30% de cette aide spécifique aux frais de garde". De ce fait, l’ensemble des allocations octroyées aux familles monoparentales en difficulté pourront alors atteindre "600 euros d’aides par mois".
Agnès Buzyn a tenu à expliquer la raison de la hausse de 138 euros de l’aide mensuelle accordée aux familles défavorisées. Elle a justifié cette aide supplémentaire par un constat selon lequel "trois millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté. Beaucoup d’entre eux vivent dans des familles monoparentales. J’ai souhaité mieux les aider (...) car elles ont des difficultés à financer l’accueil des jeunes enfants en crèche ou chez les assistantes maternelles". Elle a par la suite ajouté que : "l’enjeu réside aussi dans la résorption du chômage des parents qui n’ont pas d’autre moyen que de rester chez eux pour s’occuper de leur enfant. Cela ne leur permet pas d’accéder à l’emploi".
Il a aussi été indiqué que l’allocation de soutien familial va connaître une revalorisation "au-dessus de l’inflation". Dans la foulée, un "dégel" des "primes de naissance" et de la "prime d’adoption" serait aussi prévu.
(Source : rtl.fr)
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