L’exécutif a présenté son plan de lutte contre la pauvreté, jeudi 21 septembre, devant les principales associations réunies à Matignon.
Jeudi dernier, le gouvernement a dévoilé des précisions sur son plan de lutte contre la pauvreté. Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Muriel Pénicaud ont présenté ledit plan devant les principales associations du secteur, à Matignon.
La ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn a commencé par communiquer des chiffres. Elle a déclaré que ‘sur les 8,9 millions de personnes touchées par la pauvreté en France, "trois millions" sont des enfants’, soit "un sur cinq". Elle a tenu à souligner qu’il faut éviter "qu’ils (enfants) ne deviennent les adultes pauvres de demain". Dans ce cas précis, la ministre a rappelé que comme il a été annoncé, en 2018 et 2019, différentes allocations vont augmenter.
Cette hausse concerne notamment la prime d’activité, l’allocation adulte handicapé, le minimum vieillesse. En même temps, la ministre a aussi fait allusion à son intention de mettre en place une "réforme de la politique familiale". Une réforme qui concerne ‘l’accès aux places en crèche, l’accompagnement et le soutien à la parentalité, et la lutte contre le non recours aux droits sociaux’.
Le 17 octobre prochain sera la Journée mondiale du refus de la misère. A cette occasion, Agnès Buzyn a annoncé aussi qu’Emmanuel Macron organisera une "grande concertation". Une initiative qui va être axée principalement sur la pauvreté des enfants et des jeunes.
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, quant à elle, a évoqué l’accès à l’emploi. A ce sujet, elle a souligné le cas des chômeurs en mettant en avant la nécessité d’"un accompagnement" et d’"une formation sur mesure, plus adaptée aux besoins". Quant aux contrats aidés en lien avec des aides publiques, ils seront "reformatés" car le gouvernement estimant qu’ils sont "inefficaces" pour l’accès à l’emploi.
(Source : lexpress.fr)
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