À trois semaines des élections sénatoriales, le parti du président de la République française Emmanuel Macron peine à se faire une place au sénat. Avec un mode de scrutin différent, les candidats sont en effet soumis à leur grande inexpérience.
Les Sénatoriales se tiendront le 24 septembre 2017. Cette élection est très attendue en France. Cependant pour les candidats du parti présidentiel La République en Marche, le moment risque d’être une épreuve de force. En effet, le mode de scrutin qui devient indirect (élection par les grands électeurs, des collèges d’élus locaux) a mis fin à l’état de grâce d’Emmanuel Macron et consorts lors de la présidentielle et des législatives. Seuls 29 sénateurs sur 348 ont accepté de rejoindre LREM. Or, Emmanuel Macron aurait besoin de plus d’une centaine de sénateurs sur les 170 à élire afin d’obtenir la majorité absolue pour son parti. Il lui faudrait également pas moins de 90 voix pour espérer créer une alliance majoritaire avec les centristes (UDI et ModEM).
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Outre ce manque de ralliement de la part des sénateurs pour le parti LREM, il y a également l’extrême jeunesse du parti. À peine créé, il est quasiment impossible pour la République en Marche de recueillir des soutiens auprès des élus locaux. Pour rappel, la droite a toujours eu un net avantage en ce qui concerne le recueillement de ces soutiens. À eux seuls, les Républicains disposent de 142 sièges.
Cette élection sénatoriale représente cependant un défi majeur pour Emmanuel Macron. En effet, c’est la condition préalable pour l’obtention d’une majorité des trois cinquièmes au Parlement. Un must have s’il entend un jour réformer la Constitution.
Source : France Soir