Le président Les Républicains de la commission des Finances de l’Assemblée tire un bilan mitigé des trois premiers mois de la présidence d’Emmanuel Macron.
Interviewé par Le Journal du Dimanche, le nouveau président Les Républicains de la commission des finances de l’Assemblée nationale a longuement critiqué le président de la République Emmanuel Macron, à coup de punchlines.
L’ancien secrétaire général des Républicains a dénoncé les attaques contre la "vieille politique", traduisant selon lui une "volonté d’affaiblissement du Parlement" par Emmanuel Macron. Il a notamment critiqué la nomination d’Edouard Philippe, ex maire Les Républicains du Havre, qui "n’a pas été nommé pour mettre en œuvre la politique du gouvernement" mais pour "casser la droite". Une droite à reconstruire, dont Eric Woerth reconnaît que c’est "une tâche pleine d’embûches et de danger".
Eric Woerth n’a pas non plus mâché ses mots au moment de dresser le bilan des trois premiers mois de mandat du chef de l’Etat. Selon lui, "il n’y a pas de cadrage de l’action" et se dit surpris "pour un président qui paraissait organisé et qui a une vision extrêmement hiérarchique et autocentrée de la République". Eric Woerth pointe du doigt une certaine inaction et estime qu’à ce jour "l’exécutif n’est pas encore entré dans le dur. Rien de difficile n’a encore été fait". Pour résumer sa pensée, il lance : "avec Emmanuel Macron, c’est mardi gras tous les jours".
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