Le mouvement La République en marche s’est plaint lundi d’une "opération de déstabilisation" après la publication par WikiLeaks de courriels en relation avec la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.
Wikileaks revient à la charge concernant le piratage de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron. Près de 9 Go d’emails et documents d’En Marche avaient déjà fuité sur Internet quelques heures seulement avant le second tour de l’élection présidentielle. Lundi, Wikileaks a rendu public 71 000 emails échangés par les équipes de campagne du président de la République.
Dans un communiqué, Wikileaks affirme que 21 000 courriels (surnommés MacronLeaks) ont été authentifiés, mais estime que "la majorité écrasante du reste des emails est authentique". Ces courriels reçus ou échangés par des membres de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron dataient entre mars 2009 et le 24 avril 2017. Wikileaks met également un moteur de recherche à la disposition des internautes. Les courriels comprennent notamment de nombreuses newsletters et quelques conversations personnelles.
LREM n’a pas tardé à répondre. Dans un communiqué, le parti précise qu’après investigations, "ces documents seraient les mêmes que ceux issus de l’opération de piratage organisée le 5 mai". Il s’agit ici de reprendre une "opération de déstabilisation", déplore le parti qui appelle "à la vigilance sur la nature de ces publications". Le mouvement d’Emmanuel Macron a annoncé avoir informé le procureur de la République dans le cadre de la plainte déjà déposée et en cours d’examen pour "accès frauduleux, extraction frauduleuse de données, atteinte au secret des correspondances et usurpation d’identité".
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— WikiLeaks (@wikileaks) 31 juillet 2017