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Réformes fiscales, rapport de la Cour des Comptes, restructuration du Parti socialiste … l’ancien ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll s’est exprimé sur LCI. Soutien infaillible de François Hollande, il dit contester "l’idée d’une ardoise laissée" par l’ancien chef d’Etat.
En juin dernier, l’audit de la Cour des Comptes a évalué à 9 milliards d’euros "l’argent manquant" pour permettre à la France de respecter ses engagements de réduction du déficit en 2017. En réponse, Stéphane Le Foll, proche de François Hollande, avait "contesté" les accusations "d’insincérité". Mercredi matin sur LCI, le député PS de la Sarthe est revenu sur le sujet.
"Je conteste l’idée qu’il y ait eu une ardoise laissée par notre gouvernement", lance l’ancien ministre à propos du rapport de la Cour des Comptes sur le budget 2017 fait par François Hollande. Il estime dans la foulée que la "Cour des Comptes n’est pas là pour régler des comptes".
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Stéphane Le Foll est également revenu sur les réformes fiscales proposées par le gouvernement Edouard Philippe. Il explique en premier abord être d’accord pour supprimer la taxe d’habitation, "mais supprimer l’ISF, c’est se priver de 2 à 3 milliards d’euros", estime-t-il. Face aux propositions de baisses d’économies d’Edouard Philippe, le député dit être choqué par "ces milliards qui valsent dans tous les sens".
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Stéphane Le Foll a également évoqué la restructuration du PS en estimant que le parti aura besoin de temps "pour apaiser les tensions de la fin du quinquennat de François Hollande". Il assure dans la foulée qu’il ne laisserait pas mourir le Parti socialiste : "il va falloir évoluer", lance-t-il. Pour le député, le PS doit avoir comme objectif la reconquête de ses électeurs.
.@SLeFoll : "Je ne laisserai pas le Pari Socialiste. Il va falloir le faire évoluer. Il faut qu'on soit innovant"#LCImatin pic.twitter.com/OyRFqVD4vh
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