La présidente frontiste s’est exprimée sur l’arrêt de la Cour de cassation sur la GPA autorisant l’adoption par les "parents d’intention", dénonçant une "marchandisation des corps".
Marine Le Pen a donné son avis sur l’arrêt de la Cour de cassation autorisant l’adoption par les parents d’intention des enfants nés de la GPA à l’étranger. Depuis mercredi 5 juillet, la justice française permet désormais la régularisation civile de tous les enfants nés d’une mère porteuse à l’étranger. Le conjoint du père biologique a le droit de les adopter.
La présidente du parti FN dénonce "une dérive absolument affreuse". Elle estime que cet arrêt n‘est autre qu’une "incitation à contourner la loi, à avoir recours à la marchandisation des corps parce qu’il s’agit de ça, de marchandisation des corps !".
Marine Le Pen s’oppose farouchement à l’autorisation de l’adoption d’enfants nés d’une mère porteuse à l’étranger. Elle fait allusion à une "forme de mise en esclavage" des mères porteuses lesquelles y sont obligées car dans la plupart des cas, elles sont confrontées à des "situations économiques extrêmement difficiles". Elle déplore aussi une "évolution de notre société (qui) consiste à autoriser l’achat d’enfants."
La députée FN de Pas-de-Calais s’inquiète aussi sur ce qui va se produire plus tard avec cet arrêt en déclarant : "On a bien conscience que cette brèche est le sentier qui va mener, à force de coups de boutoir, à la GPA, c’est à dire à la location du ventre d’une femme en France."
(Source : europe1)
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