Ce mardi 20 juin, le fondateur du Front National (désormais Président d’honneur) s’est vu refuser l’accès au siège du Front national à Nanterre où avait lieu une réunion du bureau politique du parti.
Il y a quelques jours, les actuels dirigeants du Front National (Marine Le Pen, Florian Philippot, Nicolas Bay, Wallerand de Saint-Just) avaient déjà prévenu qu’ils ne laisseront pas Jean-Marie Le Pen assister à la réunion du bureau politique frontiste. Le fondateur du parti – qui souffle au passage ce 20 juin ses 89 bougies – ne l’a pas entendu de cette oreille.
Mais les patrons frontistes ont tenu paroles ! En effet, la grille du siège du FN était bloquée par une chaîne. M. Le Pen, qui était accompagné d’un huissier alors de dénoncer un "voie de fait".
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Devant la presse, dans des propos recueillis par Franceinfo, le patriarche Le Pen lâche : "je n’étais pas convoqué mais j’en suis membre de droit pour des raisons statutaires et qui ont été confirmées solennellement par différentes instances judiciaires".
Il estime que par conséquent qu’en prenant cette décision, le Front National "brave à la fois les statuts, les décisions du congrès, les décisions des tribunaux et je dirais les lois de la pudeur la plus élémentaire mais ceci n’est pas fait pour nous étonner".
C’est sans langue de bois qu’il poursuit dans sa lancée : "c’est par cette délicatesse du cœur particulière que Marine Le Pen a tenu à me faire un cadeau le jour de mon anniversaire".
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