Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate Les Républicains, devra "trouver un autre emploi pour vivre" si elle est éliminée dimanche lors du second tour des élections législatives.
Réponse dimanche au second tour
Cheffe de file de la droite au conseil de Paris,
Nathalie Kosciusko-Morizet est arrivée à la seconde place au premier tour des législatives. La candidate Les Républicains se trouve derrière un candidat de La République En Marche. Face à plusieurs médias mardi, NKM a confié ne pas avoir de plan B si elle est éliminée au second tour.
"En n’ayant que mon seul mandat parisien, je vais devoir trouver un autre emploi pour vivre ", a-t-elle déclaré.
Une carrière politique marquée par des risques
Nathalie Kosciusko-Morizet a expliqué qu’elle a pris des risques en politique. La candidate LR aux législatives s’est alors lancée dans une suite d’énumération notamment sa candidature à la mairie de Paris. Elle a ensuite considéré comme risqué le fait de se présenter à la primaire. "J’ai pris des risques personnels en démissionnant de la fonction publique parce que je trouvais que c’était plus équitable vis-à-vis de ceux qui viennent du privé", a-t-elle ajouté sur le récit de 20 Minutes. "Je mets toute mon énergie sur les plans A", a-t-elle ajouté.
Dans l’attente d’une main tendue
Face à une situation compliquée, Nathalie Kosciusko-Morizet n’hésite pas à multiplier les appels du pied. Dans l’espoir de trouver une place dans la politique, elle a confié qu’elle se trouve toujours dans la logique de la main tendue au chef de l’Etat.
"Mais il faut des députés qui soient suffisamment indépendants pour être capables de dire non à certaines réformes pour que leur oui sur d’autres ait de la valeur", a-t-elle souligné lundi. Si le président de la République Emmanuel Macron lui proposait un ministère, ce qui lui paraît
"vraiment très peu probable", elle l’accepterait.
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