Marielle de Sarnez, actuelle ministre des affaires européennes, est visée par une enquête pour abus de confiance et soupçon d’emploi fictif. La principale intéressée se défend et porte plainte contre une élue FN.
Selon les informations du Parisien, le parquet de Paris a ouvert le 22 mars dernier une enquête préliminaire pour "abus de confiance" et des soupçons d’emplois fictifs qui visent plusieurs assistants d’eurodéputés.
L’enquête a commencé après une dénonciation de Sophie Montel, une eurodéputée du Front national, qui demande à la justice de se pencher sur le cas de 19 eurodéputés de droite, de gauche et écologistes, dont Marielle de Sarnez, et une trentaine d’assistants.
Lundi soir, Marielle de Sarnez, actuelle ministre des affaires européennes, a réagi dans un communiqué en assurant que le contrat de travail de son assistante parlementaire a été, comme celui de tous ses assistants, "validé et approuvé par le Parlement européen, encadré par des règles européennes bien plus strictes que les règles en vigueur en France".
La principale intéressée martèle que la situation de son employée a été déclarée et vérifiée par le Parlement européen, assurant que ce poste en question a été accompagné de rapports d’activité réguliers et consultables.
Sur son compte Twitter, Marielle de Sarnez annonce qu’elle a saisi le Procureur de la République pour porter plainte contre Sophie Montel, pour dénonciation calomnieuse.
Je saisis le Procureur de la République d’une plainte en dénonciation calomnieuse contre Mme Sophie Montel (FN).
— Marielle de Sarnez (@desarnez) May 30, 2017
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