La ministre chargée des Affaires européennes Marielle de Sarnez, accusée d’irrégularité dans l’emploi d’une assistante payée par le Parlement européen, dément l’ouverture d’une enquête à son encontre. L’enquête a démarré à la suite d’une dénonciation d’une eurodéputée du Front national.
La ministre chargée des Affaires européennes Marielle de Sarnez est dans une situation délicate quelques semaines après sa nomination. Selon Le Parisien, le parquet de Paris a ouvert le 22 mars une enquête préliminaire pour abus de confiance sur des soupçons d’emplois fictifs visant des assistants d’eurodéputés.
A l’origine de l’ouverture de cette enquête visant Marielle de Sarnez se trouve une dénonciation de l’eurodéputée Front national Sophie Montel qui a demandé à la justice de se saisir des cas de 19 de ses pairs de droites, de gauche et écologiste, au mois de mars. L’actuelle ministre chargée des Affaires européennes faisait partie des personnes visées.
D’autres eurodéputés frontistes, dont Marine Le Pen, ont déjà fait l’objet d’une ouverture d’enquête pour abus de confiance sur des soupçons d’emplois fictifs d’assistants. Ces élus auraient versé frauduleusement des salaires d’un montant de près de cinq millions d’euros entre 2012 et 2017.
Marielle de Sarnez s’est défendue des accusations portées contre elle. La ministre a affirmé sur BFMTV, lundi 29 mai, que le contrat de travail de son assistante parlementaire a été validé et approuvé par le Parlement européen. Par ailleurs, selon toujours la ministre, les règles européennes sont bien plus strictes que celles en vigueur en France.
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