Après un entretien avec Emmanuel Macron, le patron de la CGT, Philippe Martinez a constaté que calendrier du gouvernement sur la réforme du code du travail avait "bougé", et que c’est "une bonne chose".
Philippe Martinez, le numéro 1 de la CGT, est ressorti de sa réunion avec Emmanuel Macron avec une impression positive. L’homme explique dans des propos rapportés par la presse française : "le calendrier a l’air d’avoir bougé".
Il tient tout de même à préciser ne pas avoir de date mais, en tout cas, le président de la CGT dit avoir cru comprendre que l’agenda rapide qui était prévu n’est pas aussi rapide qu’il l’aurait imaginé. "L’échéance de fin août ou du 1er septembre a l’air plus floue", a-t-il précisé en poursuivant que le timing lui semble être plus long que prévu (...) et que cela demande confirmation. "C’est le sentiment que j’ai eu", a-t-il tenu à souligner.
Philippe Martinez estime que lors de cet entretien, Emmanuel Macron était d’accord avec lui en matière de délais de négociation. "Mais c’est lui le président, pas moi", a-t-il tenu à nuancer en affirmant que c’est plutôt "une bonne chose" puisque cela va permettre de continuer le débat qu’ils ont eu l’année dernière sur la loi El Khomri.
La réunion avec Emmanuel Macron "était une prise de contact", et non pas le début de la négociation, a affirmé le patron de la CGT en appelant pour la suite à une négociation "loyale", et discrète vis-à-vis des médias.
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