Ce vendredi, le Président est parti comme prévu au Mali, pour visiter les soldats français de l’opération "Barkhane". Il s’est posé à Gao, dans le nord du pays.
Une journaliste de l’AFP confirme l’arrivée du Chef d’Etat avant 10 h GMT. Son avion a atterri dans la base militaire française de Gao, le pivot de l’opération française Barkhane contre les jihadistes au Sahel, qui mobilise 4.000 soldats dans cinq pays. L’Elysée a choisi Gao car il s’agit de la plus importante base des forces françaises engagées à l’extérieur.
Au début de ce premier déplacement hors d’Europe depuis sa prise de fonction dimanche, son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta l’a accueilli. Ils ont inspecté la troupe présente. Suivant le programme établi, Emmanuel Macron, accompagné par ses ministres Jean-Yves Le Drian (Europe et Affaires étrangères) et Sylvie Goulard (Armées), ainsi que par le directeur général de l’Agence française de développement (AFD) Rémy Rioux passeront six de temps sur place, alors que son ascendant n’y est resté que 2h, et 3 visites depuis le lancement de l’opération en 2013.
Le porte-parole de l’opération Barkhane a rapporté que le nouveau président "veut rencontrer des gens, parler avec des soldats. Il a beaucoup d’admiration pour l’esprit de dévouement de ces jeunes". Il a en effet pour objectif d’attribuer une nouvelle dimension à l’engagement militaire de la France pour lutter contre les jihadistes. Selon un décompte de l’AFP, dix-sept militaires français ont été tués au Mali depuis le lancement de Serval.