L’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a appelé, jeudi 18 mai, à élire des députés de gauche pour défendre le bilan de l’ex-président de la République François Hollande et faire réussir le successeur de celui-ci, Emmanuel Macron. Il a également salué la nomination de l’écologiste Nicolas Hulot.
L’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve s’est exprimé lors d’un meeting en vue des élections législatives, jeudi 18 mai, dans l’Aude. Il a appelé les militants socialistes à élire les députés de gauche pour préserver le bilan de l’ancien président de la République François Hollande. "Je vois bien quel est l’air du temps. Tout se confondrait avec tout, il n’y aurait plus de clivages", a-t-il notamment dit.
Bernard Cazeneuve a également rappelé que l’ancien président de la République François Mitterand avait affirmé que "lorsqu’on n’est ni de droite ni de gauche, on n’est ni de gauche ni de gauche". Il a également estimé que la France a "besoin de la gauche". Ces deux phrases ont été très applaudies par plusieurs centaines de militants présents lors du meeting qui s’est tenu dans une salle municipale de Capendu, près de Carcassonne.
L’ancien locataire de Matignon a également souhaité la réussite de la présidence du nouveau président de la République Emmanuel Macron. Il n’entend pas "le laisser seul avec ceux qui prétendent le cerner totalement", a-t-il dit. Bernard Cazeneuve a soutenu qu’il faut donner au nouveau locataire de l’Elysée une "gauche de gouvernement, responsable et pragmatique". Il a appelé les militants socialistes à renforcer leurs convictions en se souciant de l’intérêt général.
Bernard Cazeneuve a d’ailleurs prévenu qu’il ne garantit pas que l’on ne puisse assurer la défense des services publics si des députés de gauche ne sont pas élus à l’Assemblée nationale, et si on met la fonction publique et la Sécurité sociale aux mains d’un ministre de l’opposition. Il a également salué la nomination d’un "très bon ministre de l’Environnement" en la personne de Nicolas Hulot. L’ex-chef du gouvernement a ajouté qu’on trouvera toujours des conservateurs pour expliquer que l’environnement, "ça commence à bien faire", en allusion à une formule de l’ancien président Nicolas Sarkozy, s’il n’y a pas d’élus de gauche.
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