L’eurodéputé frontiste Louis Aliot accuse Le Quotidien et Mediapart d’espionner les meetings du parti d’extrême droite. "Mais on n’a peur de rien", a-t-il assuré.
Pour l’eurodéputé du Front national Louis Aliot, qui s’exprimait sur le plateau de la matinale de LCI ce mardi 2 mais, a expliqué pourquoi plusieurs médias avaient été interdits d’accès au meeting de la candidate de son parti à l’élection présidentielle Marine Le Pen à Villepinte.
Interrogé si un tri des journalistes a été mis en place, Louis Aliot a répondu que Médiapart avait organisé un débat entre candidats où il n’a pas voulu inviter la représentante du parti d’extrême droite. "Nous appliquons la jurisprudence", a-t-il dit, ajoutant : "On n’a peur de rien, ces gens-là sont intolérants. Ils ne veulent pas du débat démocratique en refusant d’inviter Marine Le Pen à un débat qu’ils organisent. Pourquoi voudriez-vous que nous invitions Mediapart à nos réunions ?"
Après s’être vu opposer que Mediapart et Quotidien réalisent effectivement des interviews des membres du Front national dans leurs médias respectifs, Louis Aliot a clamé : "Non, ils font de l’espionnage, on peut appeler ça comme ça". Sa déclaration rappelle celle d’Aymeric Merlaud, responsable frontiste qui veut mettre ne place un ordre des journalistes pour prévenir les mauvaises pratiques. L’eurodéputé n’a pas cautionné cette affirmation, estimant qu’elle ne reflétait pas les idées du parti, mais d’un simple membre.
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