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A l’occasion d’un déplacement en Bretagne, le chef de l’Etat François Hollande a appelé à chasser les "vents du nationalisme" et accepter de s’ouvrir.
A quelques jours de son départ de l’Elysée, François Hollande s’est rendu à Belle-Île en Bretagne ce vendredi. Le président de la République a profité de ce déplacement pour donner de nouvelles consignes pour le second tour de la présidentielle. Il a notamment déclaré qu’il était important de "chasser les mauvais vents" du "nationalisme" et du "repli" en évoquant le Front national sans le citer ouvertement. "Il faut aller vers le grand large, jamais se replier, jamais se confiner", a déclaré le chef de l’Etat précisant qu’un air pur est indispensable.
François Hollande a ensuite cité ce qu’il appelle les "mauvais vents" qu’il faut chasser à savoir "les vents du nationalisme, les vents du repli, le vent de la peur". C’est pourquoi il faut accepter de s’ouvrir, a-t-il défendu. Celui qui a solennellement demandé à voter pour Emmanuel Macron a déploré l’absence de prise de conscience de ce qui s’est passé au premier tour dimanche. En effet, la candidate frontiste Marine Le Pen a récolté 21,30% des suffrages, soit plus de 7 millions d’électeurs.
Le chef de l’Etat a toutefois précisé que le grand large n’est pas l’acceptation de tout, mais "la capacité de peser sur le sort du monde, sur l’avenir de l’Europe pour décider de notre avenir". "Ce n’est pas se retourner vers un passé qui n’a jamais existé", a-t-il indiqué sur le récit d’Europe1.
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