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Le Parlement européen envisagerait de lancer une procédure de levée d’immunité parlementaire de Marine Le Pen, ce mercredi 26 avril.
La candidate frontiste qualifiée au second tour de la présidentielle, Marine Le Pen, a été soupçonnée d’avoir détourné des fonds européens.
Marine Le Pen aurait fait travailler des assistantes qui ont été salariées par le Parlement européen alors qu’elles travaillent, en réalité pour le FN.
Des juges français ont demandé à ce que Marine Le Pen et Marie-Christine Boutonnet (représentante FN au Parlement européen) soient privées de leur immunité. Le Parlement européen compte lancer une procédure de levée de l’immunité de Marine Le Pen, ce mercredi 26 avril, rapporte lefigaro.fr.
La procédure de la levée de l’immunité parlementaire d’un eurodéputé est prévue de durer quelques mois. La procédure prend du temps car elle est constituée d’un examen en commission suivie d’une séance plénière.
Le Parlement pourrait convoquer Marine Le Pen à partir de la semaine prochaine mais la candidate FN à la présidentielle risque fort de ne pas s’y rendre et d’attendre que l’élection du 7 mai soit finie.
A titre de rappel, Marine Le Pen a déjà fait l’objet d’une sanction de la part du Parlement en rémunérant Catherine Griset en tant qu’assistante européenne alors que celle-ci était aussi la secrétaire, puis la chef de cabinet de la présidente du Front national.
Mme Le Pen devait alors verser 300.000 euros au Parlement. Depuis février, son salaire en tant qu’eurodéputée a alors été réduit de moitié, soit près de 3.000 euros, elle est aussi privée de certaines indemnités.
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