Que restera-t-il des partis traditionnels après cette présidentielle ? Les partis traditionnels vont-ils survivre ? Candidat du Parti Socialiste (PS), Benoît Hamon n’a pas été soutenu par plusieurs grands ténors de la gauche. Manuels Valls a décidé de soutenir Emmanuel Macron. Et du côté des Républicains, les affaires ont marqué cette campagne. Conséquences : les partis traditionnels sont en difficultés et les mouvements politiques émergent...
Unité de façade, primaire bafouée, rassemblement de courte durée... La campagne présidentielle a été marquée par de nombreux rebondissements.
A gauche, Benoît Hamon s’est imposé face à Manuel Valls lors de la primaire. Mais le rassemblement espéré a été de courte durée. Deux mois après la primaire, Manuel Valls a annoncé son soutien à Emmanuel Macron, fondateur et leader du mouvement En Marche !. La décision de l’ex Premier ministre a provoqué la colère du camp Hamon tout en signant la fin de l’unité socialiste.
Du côté des Républicains, le vainqueur de la primaire de la droite a également été mis en difficulté durant la campagne présidentielle. Le 14 mars dernier, François Fillon a été mis en examen dans l’enquête portant sur les emplois fictifs de son épouse et de deux de ses enfants. Des parlementaire de droit sont rapidement montés au créneau pour demander au candidat LR de se retirer. François Fillon a fait face et il est resté dans la course en refusant de se retirer.
Les partis traditionnels ont clairement été mis en difficulté durant la campagne électorale et les mouvements politiques ont émergé au fil des semaines. La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, le mouvement "En marche" avec Emmanuel Macron ou encore, le rassemblement "Bleu Marine"...