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Florian Philippot, le numéro 2 du FN, estime que l’ancien président du Parlement européen Martin Schulz est celui qui a lancé l’affaire des assistants parlementaires européens.
L’affaire des emplois fictifs a une explication. Pour Florian Philippot, c’est Martin Schulz qui se cache derrière ce dossier des assistants parlementaires européens. Dans une interview accordée à CNews, le numéro 2 du Front national a dévoilé le nom de celui qui a informé la presse devant toutes les caméras de France. "Il s’appelle Martin Schulz(…) Un beau jour, il est venu avec une liste et il a dit qu’on ne pouvait pas être collaborateur parlementaire d’un député européen FN et en même temps avoir une responsabilité dans le parti", a-t-il affirmé sur le récit du Point. Selon lui, cela concernait également 30 autres députés français de gauche, de droite et du centre.
Le Front national notamment Marine Le Pen est mêlé dans des soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen. La candidate frontiste à la présidentielle et son parti sont suspectés d’avoir eu recours à des emplois fictifs d’une vingtaine d’assistants à Strasbourg. Une affaire qui a été évoquée par l’ancien président du Parlement européen d’après Florian Philippot. Ce dernier refuse toute accusation de détournement de fonds public estimant qu’il était tout à fait normal d’avoir le droit d’être militant et assistant parlementaire d’un député.
A la suite de cette affaire empêtrant le FN, le Parlement européen a lancé des procédures de recouvrement dont le montant total s’élève à 1,1 million d’euros. La démarche entreprise était axée sur les prélèvements sur les indemnités de six eurodéputés frontistes, dont Marine Le Pen (environ 340 000 euros) et son père, Jean-Marie Le Pen (environ 320 000 euros).
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