La candidate de lutte ouvrière à la présidentielle multiplie les déplacements par semaine à la rencontre des électeurs. "Nous ne faisons pas une campagne de la même façon que les autres candidats", a déclaré Nathalie Arthaud.
Entre septembre et décembre, Nathalie Arthaud, la candidate Lutte ouvrière (LO) à la présidentielle a réalisé une soixantaine de réunions. Elle s’est rendue dans les villes ouvrières, les petites agglomérations et les villes plus bourgeoises pour rencontrer les électeurs. Son emploi du temps est d’ailleurs très chargé entre ses cours à temps partiel dans un lycée en Seine-Saint-Denis et ses déplacements dans toute la France pour la campagne.
Celle qui se définit comme "candidate, mais tout d’abord militante" a déclaré qu’elle fait une campagne différente de celle menée par les autres candidats. "On utilise les moyens militants, le bouche-à-oreille, les réseaux sociaux, le dévouement des travailleurs", a-t-elle précisé sur le récit de 20 Minutes. Lors de ses meetings, Nathalie Arthaud se déplace en train et retourne le soir en région parisienne. "La campagne nous coûtera moins d’un million d’euros", a-t-elle assuré en soulignant avoir déjà lancé une souscription pour assumer la dépense.
En déplacement au Mans jeudi soir, Nathalie Arthaud oriente son discours pour défendre la nécessité d’augmenter les salaires à raison de 1800 euros nets par mois au minimum .La porte-parole de lutte ouvrière depuis 2008 a dans la foulée dénoncé "la situation faite au monde du travail sur la domination des grands groupes", rapporte Ouest France. Au 1er mars, la candidate de LO a réuni 201 parrainages sur les 500 requis. Il lui reste encore moins de 15 jours pour convaincre des élus d’apposer leurs signatures. "Si cela continue à ce rythme. Oui je serais candidate", a-t-elle lâché.