NICOLAS MESSYASZ/SIPA
Ce lundi 27 février, le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, a annoncé une série de mesures afin d’apaiser la grogne des policiers qui a eu lieu à l’automne dernier.
Le mouvement de colère des policiers après la violente agression qui a eu lieu à Viry-Châtillon, dans l’Essonne, a été entendu par le gouvernement. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, a d’ailleurs profité de ce lundi 27 février pour annoncer une série de mesures dont le but est de recentrer le travail des forces de l’ordre sur l’essentiel de leur métier. Parmi les mesures annoncées et qui vont être confirmées dans la même journée par le président François Hollande lors d’un déplacement dans l’Eure-et-Loir, il y a notamment la fin des gardes statiques devant certains bâtiments ou l’utilisation de nouvelles technologies.
A LIRE AUSSI : Fronde des policiers : désaccord par rapport aux mesures annoncées
D’après la constatation faite par Bruno Le Roux sur RTL, les policiers "ont bien souvent le sentiment de faire des tâches qui ne relèvent pas du cœur de métier." Le ministre de l’Intérieur a promis de changer les gardes d’un certain nombre de bâtiments afin que celles-ci "ne soient plus opérées par les policiers." Parmi les moyens palliatifs, Bruno Le Roux a notamment cité des systèmes de sécurité ou de vidéosurveillance. La réforme pourrait bien se perpétrer jusque devant les tribunaux. L’objectif du gouvernement français serait de "faire en sorte que sur les transfèrements judiciaires, les escortes, la façon dont les détenus sont accompagnés vers les hôpitaux, on puisse décharger là encore le travail de la police."
Afin de soulager les fonctionnaires par rapport à leurs tâches administratives, Bruno Le Roux compte bien inviter les nouvelles technologies dans le travail des policiers. Une commande 50 000 tablettes serait d’ailleurs prévue pour la gendarmerie nationale. En ce qui concerne, la colère des syndicats de la police par rapport aux annonces présidentielles de ce lundi 27 février sur les réformes ci-dessus, Bruno Le Roux a assuré que la concertation était "permanente". Il a notamment promis que les organisations seraient reçues dans les 48 heures.
Voir plus d’actualités en France
