A moins de deux mois avant les prochaines élections présidentielles, la ministre de l’Education nationale dresse un avenir bien sombre pour le PS. Najat Vallaud-Belkacem en impute d’ailleurs une part des responsabilités au candidat Emmanuel Macron.
Le parti socialiste n’a-t-il aucune chance lors des présidentielles françaises ? C’est en tout cas ce que pense Najat Vallaud-Belkacem qui fait état d’une situation politique "pire qu’en 2007", durant lequel Ségolène Royal s’était présentée pour la course à l’Elysée. Dans une interview au Parisien, ce dimanche 26 février, la ministre de l’Education nationale a pointé du doigt les nombreuses divisions au sein de la gauche. "On est un peu dans la situation de 2007 où il n’y a pas le soutien de tout le parti, avec en plus une offre concurrentielle, ce qui dédouane ceux qui n’ont pas une sympathie évidente pour notre candidat", déclare-t-elle.
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Dans la foulée de ces déclarations, Najat Vallaud-Belkacem a également estimé que "les choses seraient plus simples Macron". Par ailleurs, cette dernière refuse catégoriquement de rejoindre les rangs du leader du mouvement En Marche, à l’instar de plusieurs autres personnalités PS. "Je n’ai toujours pas la réponse à une question simple : dans un attelage composé aussi bien de gens de gauche que de l’ex-directeur de campagne de Bruno Le Maire, ou encore d’Alain Minc, qui décidera de la ligne politique ? Quelle majorité gouvernera ?", relève-t-elle.
Najat Vallaud-Belkacem, qui a vivement soutenu Manuel Valls lors des primaires du PS, a rejoint la file de Benoit Hamon. Au sein du parti socialiste, plusieurs personnalités politiques ont commencé à se rallier à la cause du candidat Emmanuel Macron. Parmi les derniers en date, il y a eu Christophe Caresche, chef de file de l’aile droite du parti.
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Source : Le Parisien, BFMTV