Le maire de Clairvaux-les-Lacs, dans le Jura, va peut-être priver de réunion la présidente du Front national Marine Le Pen dans sa commune. L’élu évoque l’inadéquation des infrastructures municipales avec un événement de cette nature.
Alain Panseri, le maire de Clairvaux-les-Lacs, dans le Jura, a annulé la location des locaux accordée initialement à la fédération départementale du Front national pour accueillir un meeting de Marine Le Pen, candidate du parti d’extrême droite à l’élection présidentielle. L’élu met en avant un problème d’inadéquation des infrastructures de sa commune avec un événement de cette nature. Il redoute des "troubles à l’ordre public", d’après Le Progrès.
Le Front national affirme attendre plusieurs centaines de personnes lors de cette venue de Marine Le Pen, vendredi 17 février. Le meeting est prévu se tenir à 18h. David Rachlin, le directeur de campagne de la candidate frontiste à l’élection présidentielle dit "avoir du mal à imaginer que dans un pays démocratique, un maire refuse de louer une salle à une candidate qui fait 25% dans les sondages".
Pour le Front national, les raisons invoquées par le maire de Clairvaux-les-Lacs "ne sont pas sérieuses". Le directeur de campagne de Marine Le Pen y voit "une entrave au débat démocratique", qui précise que si le maire confirme son refus, le parti usera de recours légaux pour tenter de faire casser la décision.
Suivre l’actualité politique en France.