Malgré le fait que François Fillon soit empêtré dans un scandale de détournement de fonds public, Michèle Alliot-Marie refuse d’être "un plan B" pour la droite. Elle assure d’ailleurs qu’elle maintiendra sa candidature pour les élections présidentielles en suivant toujours une ligne droite et claire.
Au cours de l’émission Point Pol présentée par le JDD, Michèle Alliot-Marie a éclairci sa position concernant sa candidature à l’élection présidentielle. Celle qui représente "Nouvelle France" assure vouloir se présenter, mais pas comme un plan de secours de la droite. Comme elle se dit issue de la même famille politique que François Fillon, la candidate n’entend pas profiter des ennuis judiciaires de ce dernier pour rallier les partisans de la droite à sa cause. "Je ne suis pas un plan B. Si des gens partagent mes convictions, ils savent où je suis. Les électeurs ont le choix entre un certain nombre de propositions", se défend-t-elle.
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Dans la foulée, Michèle Alliot-Marie refuse tout ralliement avec François Fillon. Forte de ses convictions, la candidate du parti "Nouvelle France" veut à tout prix faire cavalier seul, quitte à ce que la droite ne puisse pas se qualifier pour le second tour de la présidentielle française. Pour l’ancienne ministre des Affaires étrangères, le programme qu’elle défend est bien différent de celui de François Fillon. "C’est une question que vous ne posez pas à d’autres candidats !, s’indigne-t-elle. "Dans toute ma carrière politique, je n’ai jamais fait perdre ma famille", a-t-elle ajouté dans le JDD.
En détail, Michèle Alliot-Marie entend refaire des référendums plus régulièrement par rapport au fonctionnement des institutions. Désireuse de rendre sa compétitivité à la France ainsi que sa confiance, elle souhaite notamment ramener en trois ans à la moyenne européenne "les charges fiscales et sociales qui pèsent sur les entreprises". Finalement, la candidate à l’élection présidentielle veut refaire la défiscalisation des heures supplémentaires, ainsi que "des revenus de la participation et de l’intéressement".