Jeudi 26 janvier, l’ancien Premier ministre Manuel Valls, en campagne pour la primaire à droite, a de nouveau essuyé la colère de quelques manifestants. Il s’agissait d’enseignants qui scandaient "Touche pas à ma ZEP !".
Jeudi 26 janvier, l’ancien Premier ministre et candidat à la primaire à gauche Manuel Valls était en campagne à Alfortville, dans le Val-de-Marne. Il visitait la circonscription de son ami, le sénateur et maire socialiste Luc Carvounas. Son meeting a été perturbé par une quinzaine de militants qui scandaient : "Touche pas à ma ZEP !". Il s’agissait d’enseignants travaillant dans des quartiers difficiles.
Très rapidement, les enseignants qui manifestaient au cours du meeting de Manuel Valls ont été évacués manu militari du Palais de sport d’Alfortville par les services d’ordre. Ils étaient déjà présents lors du dernier débat de la primaire à gauche, et s’étaient déjà fait remarquer par leur détermination.
"C’est n’est rien comparé à la gifle reçue en Bretagne", a commenté un proche de Manuel Valls. Ce n’est pas la première fois que le candidat à la primaire à gauche fait face à la contestation de personnes opposées à son programme et de son action en tant que Premier ministre. Le 20 janvier dernier, lors d’un meeting à Paris, des opposants ont crié depuis le balcon de la salle de spectacle du Trianon : "49.3, on n’oublie pas".
Le 17 janvier, à Lamballe (Côtes-d’Armor), Manuel Valls avait reçu une gifle de la part d’un jeune homme très remonté par sa conduite des affaires à Matignon. "Si je suis engagé, c’est parce que je n’ai jamais eu peur du contact avec mes compatriotes. La démocratie, cela ne peut pas être la violence", avait-il alors répondu.
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