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La ministre de l’Environnement Ségolène Royal a annoncé qu’elle n’ira pas voter au second tour de la primaire à gauche du 29 janvier prochain où s’affronteront Benoît Hamon et Manuel Valls. Elle a affirmé par la même occasion que son choix pour l’élection présidentielle pourrait se porter sur Emmanuel Macron.
La ministre de l’Environnement Ségolène Royal, qui était l’invitée de BFMTV ce mercredi 25 janvier, a fait plusieurs déclarations. Elle a notamment annoncé qu’elle ne participera pas au second tour de la primaire à gauche qui se tiendra dimanche 29 janvier parce qu’elle se rendra à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour assister au sommet de l’Union africaine. Elle y elle défendra le dossier des énergies renouvelables sur le continent. "Beaucoup d’entreprises françaises sont mises à disposition", a-t-elle argumenté.
Toujours au sujet de la primaire à gauche, Ségolène Royal n’a pas souhaité émettre une consigne de vote. Elle a simplement fait valoir qu’elle soutiendra "le rassemblement" autour du vainqueur, mais n’a pas exclu d’apporter sa contribution pour faire élire l’ancien ministre de l’Économie Emmanuel Macron à l’élection présidentielle. Pour elle, il est "bien sûr" un homme de gauche. L’important, selon la ministre, c’est d’assurer la présence de la gauche au second tour.
Au sujet du délicat dossier de la transition énergétique, Ségolène Royal a annoncé que la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim est un processus déjà en route. La mise à l’arrêt définitive dépendra cependant de l’opérationnalisation du site de nouvelle génération de Flamanville. La ministre a évoqué l’horizon 2018, ou "un peu plus tard". Selon les syndicats, 2 200 emplois seront supprimés, mais "il n’y aura aucun licenciement, aucune suppression d’emploi", rectifie-t-elle.
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