La question du revenu universel divise les candidats à la primaire PS qui vont entamer les débats télévisés ce soir. Le débat est à suivre en direct sur Antenne Réunion Télévision ce soir à 00h00.
Afin de lutter efficacement contre la pauvreté en France, certains candidats à la primaire PS ont proposé la mise en place d’un revenu universel. L’idée ne semble cependant pas avoir du succès dans les rangs, car bon nombre de prétendants se sont ouvertement opposés à cette proposition. Petit retour sur les deux camps qui polémiquent par rapport à la question du revenu universel :
Les candidats qui soutiennent un revenu universel sont Benoît Hamon, Jean-Luc Bennahmias et Yannick Jadot. Le premier en a même fait l’une des idées phares de sa campagne. D’après le député des Yvelines, le revenu universel est la réponse idéale à la "raréfaction probable du travail liée à la révolution numérique". Il y voit également la possibilité de choisir son temps de travail pour "s’épanouir dans d’autres activités que l’emploi", comme rapporté par le Point.
De son côté, Jean-Luc Bennahmias propose la mise en place progressive de ce revenu universel qui serait de l’ordre de 800 euros par mois. Pour ce faire, il entend fusionner des "centaines de dispositifs disparates" tels le RSA ou l’aide au logement.
Par rapport au candidat d’Europe-Ecologie-Les Verts Yannick Jadot, ce dernier souhaite la mise en place d’un revenu universel dès la naissance si possible. Il propose la somme de 535 euros par mois qui serait financée par une "augmentation de la fiscalité sur le revenu et le patrimoine", comme rapporté par Boursorama.
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Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Manuel Valls se disent contre l’instauration d’un revenu universel, principalement pour des raisons budgétaires. L’ancien ministre de l’Économie croit "à la société du travail, parce que c’est l’outil de la dignité du citoyen". Pour lui, adhérer à un revenu universel serait favorisé le chômage de masse.
Vincent Peillon objecte également cette méthode sur le fond. "Je veux une solidarité qui inclut, pas qui exclut : ’je te donne de l’argent, tu restes chez toi et je me sens quitte’, c’est ça le revenu minimum d’existence", explique-t-il.
Pour l’ancien Premier ministre, Manuel Valls, le revenu universel n’est pas la solution optimale. En échange, il propose un "revenu décent" d’environ 800 euros par mois qui sera versé à ceux qui vivent modestement. Il se dit notamment opposé à "une société de l’assistanat et du farniente".
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