Après le renoncement du chef de l’Etat François Hollande à sa propre succession, la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem a décidé de soutenir l’ancien Premier ministre Manuel Valls.
Les dés sont lancés pour la primaire à gauche qui aura lieu au mois de janvier prochain. Alors que le président de la République a préféré se retirer de la course en renonçant à un second mandat, Manuel Valls a décidé de se présenter pour la primaire de la gauche. Parmi les premiers à soutenir l’ancien Premier ministre figure la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Elle estime que le renoncement du chef de l’Etat marque l’ouverture d’une nouvelle page à gauche, mais aussi dans l’histoire politique de la France.
La ministre de l’Education nationale a passé en revue tous les candidats déclarés à la primaire de la gauche. Selon elle, Manuel Valls est le seul à incarner "le sursaut souhaité par le président de la République". "Seul un candidat me semble avoir l’expérience de l’Etat, forgée dans l’épreuve, qui permet de construire et de porter un projet dans lequel nous pourrons nous retrouver lorsqu’il faudra mener ensemble la campagne présidentielle, puis gouverner : Manuel Valls", a-t-elle détaillé dans une tribune publiée dans L’Obs.
Najat Vallaud-Belkacem a poursuivi en évoquant les problèmes de disparités au sein du parti socialiste. Selon elle, le plus important est de prendre sa part dans une dynamique collective d’union de toutes les gauches. La ministre a d’ailleurs reconnu que Manuel Valls a suscité des désaccords, et des débats. "Moi, la première, j’ai eu l’occasion de dire mes différends, et j’ai pu éprouver, à chaque fois, sa sincérité dans le dialogue et la volonté de respecter la décision collective", a-t-elle conclu, propos relayés par Le Figaro.
Consultez notre dossier sur la primaire socialiste.