Suite à l’annonce de François Hollande, Manuel Valls s’est exprimé en déclarant défendre le bilan du chef de l’Etat. Par la même occasion, il en a profité pour témoigner son respect et son affection envers celui-ci. Il a aussi confié sa fierté d’avoir occupé le poste, d’abord de ministre de l’Intérieur puis de Premier ministre pendant ce quinquennat.
Le chef du gouvernement n’était pas à Paris au moment où François Hollande a annoncé ne plus briguer son mandat et ne pas se présenter à la primaire du PS. En guise de réaction à cette nouvelle, Manuel Valls a déclaré : "Avec beaucoup de vérité, le chef de l’État a expliqué son choix, longuement, mûrement réfléchi, un choix qui n’était pas facile et qui force le respect par sa dignité", a estimé Manuel Valls. "Je veux dire aux Français que la décision du président de la République est celle d’un homme d’État. Je veux dire mon respect, toute mon affection et ma fierté d’avoir été son ministre de l’Intérieur et d’être son Premier ministre. Nous devrons défendre le bilan de cette action et je le ferai. Nos politiques publiques ont toujours défendu deux dimensions : la réforme et la justice sociale", a-t-il clamé.
Le premier ministre est désormais libre de se présenter au primaire du PS maintenant que celui qui lui faisait obstacle y a renoncé. Les observateurs politiques quant à eux, ont commencé à anticiper ce que Manuel Valls va décider de faire entre quitter son poste immédiatement et officialiser sa candidature. Ou plutôt attendre d’être élu pour représenter la gauche avant de démissionner. Il pourra également assurer à la fois sa fonction de Premier ministre et son titre de candidat.